Ces questions ne sont pas posées par Gabriel Okoundji.
Elles sont posées par le coq qui chante le matin.
Gabriel Okoundji, en tant que poète, redonne un sens à la nature qui nous entoure.
Il partage ce qu’elle nous enseigne en permanence dès que l’on redevient vigilant à sa présence.
Gabriel Okoundji devait être pêcheur dans une petite tribu du Congo.
Mais il finit psychologue clinicien à Bordeaux et cumule à côté de sa profession les prix internationaux de poésie.
Après être passé de la brousse à la gloire des savoirs scientifiques, il est revenu aux traditions de ses ancêtres.
Il se re-souvient qu’un jour son père, sur son lit de mort, l’avait désigné Mwénè : le garant de la paix du village.
Plus que le médecin ou le poète, c’est donc peut-être le Mwénè qui parle au micro d’Anaïs Raoux.
Et converser avec un Mwénè, ça n’arrive pas tous les jours.
C’est donc un épisode exceptionnel à écouter jusqu’au bout puisque Gabriel Okoundji nous y offre l’un de ses plus beaux poèmes.
Bonne écoute !